Le blog de Lee Bertin & Laure Gasme
Bon, je triche, c'était à la télé.
Intuitivement -car je ne savais encore quasiment rien des femmes- c'était la première fois que je trouvais autant de "justesse" dans des portraits féminins contemporains. Oui, Femmes de personne m'a d'abord marqué par l'épaisseur des personnages, leur profondeur, leur ancrage dans le présent : il n'était plus tabou que les couples se séparent, que les relations homme-femme soient difficiles, particulièrement lorsqu'il y a des sentiments.
Le casting masculin était prestigieux : Trintignant, Chesnais, Arditi, Léotard ! Mais ce sont les actrices qui m'ont le plus marqué : un véritable tournis !
Voici sans doute doute le seul film pour lequel je me suis demandé de qui j'étais tombé amoureux : était-ce de Marthe Keller...
...ou de Caroline Cellier ? Sans doute parce que c'était des deux !
Marthe Keller, cela faisait déjà dix ans qu'elle était était célèbre (La demoiselle d'Avignon, Elle court, elle court, la banlieue), belle et célèbre serait plus juste.
Marthe, valeur sûre, certes, mais je découvrais Caroline, et...mon coeur balançait...ce film les mettant si bien en valeur.
Par chance, si j'ose dire, la troisième actrice, Fanny Cottençon, me fit un peu moins d'effet ; il faut dire que la coupe était pleine !
Alors...Marthe ou Caroline ?
Mais...pourquoi choisir ? On peut tous se faire notre cinéma !
Il suffit de convoquer Valérie Kapriski dans L'année des méduses, et on voit bien que c'est insoluble ! Sur
cette photo, qui regarde la belle Caroline en premier ?