Mardi 8 mars 2 08 /03 /Mars 08:24

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N’est-ce pas, Mesdames, que vous aimez bien vous faire offrir un cadeau, que vous appréciez que ces Messieurs soient galants avec vous ? Cela vous arrange finalement assez bien, de vous faire passer pour des petites choses fragiles ! Car en réalité, votre apparence plus menue, votre force physique moindre, est compensée par une force mentale supérieure. Vous êtes fortes ! Différemment des hommes, mais vous êtes fortes.

Pour garder votre apparence de Sainte-Nitouche, vous avez tout intérêt à faire semblant d’être choquées par la prétendue obsession sexuelle masculine, nous faisant ainsi passer pour des rustres. Massifs, nous sommes des chênes, et vous, fluettes, des roseaux !

 

Le-chene-et-le-roseau_Fables_de_La_Fontaine.png


Ah, vous êtes sacrément malines ! Votre pudeur, votre discrétion, votre retenue verbale, vous mettent à l’abri des critiques qui tombent en permanence sur nous, les gros dégueulasses ! Vous êtes plus fines, vous souhaitez que soit pérennisée la distribution des rôles suivante, qui nous laisse le mauvais rôle : vous la belle, nous la bête. Et en bons bœufs que nous sommes, nous acceptons ce deal, en notre défaveur totale.

Jamais, non jamais, en tout cas ouvertement, vous prétendrez être cochonne, peut-être même pas coquine. Pourtant, lisez ceci, publié anonymement sur le net, ce sera mon cadeau, en ce jour de fête des femmes :

 

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"Tu sais que je viendrais en rampant vers toi, un sourire satisfait en coin. J’avance pour me retrouver à tes genoux, je regarde ton pantalon, et je me vexe quoi qu’il arrive. Je veux ta queue déjà dure, parce que je suis orgueilleuse et elle signe ton désir pour moi. Je veux ta queue molle et indifférente, pour le plaisir de jouer avec, de la sentir grossir sous mes doigts, quand elle cherche à s’échapper de ton pantalon.

 

Je me vexe donc, forcément… Je la caresse, j’aime sa chaleur, et surtout reconnaître ton impatience. Elle bouge, ta queue, comme un petit être autonome, elle vibre pour moi. Je continue à l’embrasser par dessus le tissu, doucement, je m’y attarde.

 

Mais rester à quatre pattes devant toi a sur moi un effet dévastateur, et vite il me la faut dans la bouche. je pourrais trouver des qualificatifs aussi noble que ridicule pour parler de ton membre, ses nervures, la façon dont il se courbe très légèrement, son goût, que j’ai hâte de reconnaître à nouveau…

 

A tes pieds je parle peu, la petite bavarde que je suis, prompte à tout verbaliser, préfère occuper sa bouche d’une toute autre manière. Je te lèche, j’enrobe ton gland de ma salive et j’aspire. D’une main je t’astique comme une petite débutante, presque maladroitement, l’autre main plaquée sur tes couilles (elles ne risquent pas de s’échapper, de quoi ai-je donc peur ?), ma bouche embrasse ton gland, mon amour, ma fierté. J’envisage chaque millimètre carré de sa surface de la pointe de ma langue, et de mon index, avant de convier mes seins à ce qui ressemble à une provocation infernale.

 

Mon but ? Sentir tes mains sur ma tête, appuyer de plus en plus fort, jusqu’à baiser la bouche de ta petite pompeuse. Tout n’est qu’une affaire d’orgueil de prise en main, d’abandon*. Et moi, j’aime abandonner* ma bouche à ton triomphe".

 

 

*                *

 

Mesdames, ne trouvez-vous pas que c’est plus clair, plus honnête, ainsi posé ? Et puis c’est beau, cela n’a rien de pornographique, c’est l’histoire d’une femme qui aime son homme. Votre consoeur qui écrit cela n’engage bien sûr qu’elle, et vous pouvez penser différemment. Son point de vue n'est peut-être pas majoritaire, mais il n'est sûrement pas isolé. Il est surtout honnête, légitime, symbolique d'une époque de libération de la parole.

De toute évidence, si je vous questionne en public, vous nierez avoir de telles pensées, ou avoisinantes dans leur approche de votre désir physique.

Mais en privé, dans l’intimité de l’alcôve, vous consentirez peut-être à admettre enfin que la morale judéo-chrétienne fait plus de mal que de bien, et que, depuis que vous vous abandonnez* vous aussi, vous vous épanouissez.

 

Lâchez prise. Complètement

 

 

Bonne fête.

Par leebertin - Publié dans : côté cul
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