Lee Bertin & Laure Gasme

Avec Rose Mary, que j’ai rencontrée à deux reprises, on rentre dans un autre univers ! Le monde de la prostitution est rarement distingué. Et plus le pays est pauvre, plus c’est sordide. Bon marché, sans doute, très bon marché parfois (on trouve encore des pays où la passe coûte moins de 10 dollars ou euros).

A tel point que je n’ai même pas été tenté de juste “regarder”, lors de mes déplacements en Afrique ou en Asie du sud-est. Un a priori sans doute : je pense faire un blocage sur le “tourisme sexuel”, donc pour moi, chercher une compagnie charmante quelques minutes ou heures, c’est uniquement dans le monde occidental, c’est à dire principalement les Etats-Unis et l’Europe.

Et sans doute aussi suis-je dvantage attiré par les femmes de type caucasien!

Toujours est-il que si je devais placer une femme “facile” au sommet tout à la fois de la beauté –malgré sa poitrine refaite- de l’intelligence, du charme, de la distinction et de l’humour, je placerai Rose Mary sans hesitation. Tant de qualités exceptionnelles dans et sur une seule personne, je pense que c’est rarissime !

Je trouve son annonce “balzacienne” absolument formidable de subtilité, de spiritualité, de qualité littéraire (il faut le faire, dans ce domaine !), et plus encore d’humour pince-sans-rire !

Allez, disons-le, c’est un chef d’oeuvre, que vous allez déguster lentement dans mes prochains articles, avec ses photos si loin de la réalité…Oui, car elle est encore mieux en réalité !

Mais dans un premier temps, je vous rapporte simplement notre premier contact, sous forme d’échange d’e-mail.

(bien entendu les photos proviennent de son site)

"Bonjour Rose Mary

Quelle heureuse surprise de trouver un îlot « littéraire » dans l’océan de la médiocrité libertine.

De l’esprit, de l’humour, des phrases biens tournées, le sens de la répartie…Dites-moi, vous êtes pétrie de qualités ! Comment ne pas avoir envie de vous rencontrer ?

A partir de là, vous pouvez vous permettre d’être sélective dans vos rencontres, séparer le bon grain de l’ivraie, tant mieux pour vous.

Je vais donc essayer de vous convaincre que je vous mérite, en jouant la transparence sur ce que je suis et ce que je fais.

Cadre supérieur dans les assurances, je travaille au centre de Paris (ça compense).

Hédoniste, mes passions tournent autour du sport, des beaux-arts et des voyages : pour vous donner une idée, depuis un an, je me suis rendu rapidement trois fois à Londres (en bissant « l’atelier de Joël Robuchon »), deux fois à Tokyo, une fois à Amsterdam, et mes trois plus longs séjours m’ont conduit à Hawaï, à Dubaï (j'adore le tréma) et en Australie. Et maintenant, je prépare un périple de trente jours pour l'hiver prochain au Brésil.

Je ne crains donc pas d’avoir des « conversations » avec vous, surtout que mon savoir vivre m’incite à éteindre les lumières, allumer les chandelles, et offrir le champagne.

A l’issue des deux heures fatidiques, je pense être tombé suffisamment sous le charme pour vous offrir mon premier roman, qui ne fait pas encore la une des journaux, mais que l’on peut déjà trouver sur Amazon. Je n’en dis pas plus, afin qu’un parfum de mystère baigne notre rencontre.

Où ? Quand ? J’attends déjà votre accord de principe : pourquoi pas en club (je vous fais confiance pour en choisir un,  je ne connais que Bowery Bliss), entre le 3 et le 6 novembre ? Sinon après. Ou ailleurs…Chez moi si vous avez confiance…

Et si mes attentes sont comblées, ce dont je ne doute pas, je dédicacerai sous vos yeux mon ouvrage.

Chère Rose Mary, je vous dis à bientôt.

Lee"

"Bonjour Lee,

Si je ne tombais pas de sommeil, je vous aurais bien dit : là, maintenant ...

Entre le 1 et le 4, je suis disponible le 3. Mais je crains que le mardi soit peu propice aux clubs. Dans ce cas, pourquoi pas le 7 (j'aime beaucoup Le Trapèze)

Par ailleurs, je suis joignable au 212 572 1706, assez difficilement demain (ou avant 9h) et généralement autour de l'heure du déjeuner.

Bien à vous"

Puis, nous établissons un contact téléphonique quelques jours après. Elle souhaite que chacun puisse bien profiter de l’autre. Rendez-vous est pris pour le club «Le Trapèze », qu’un e-mail confirmera la semaine suivante : le soir dit, on se retrouve avant dans un café voisin, le courant passe, et nous allons dans ce club, faire l’amour devant le reste de l’assistance...

Magique…